Aujourd’hui salarié de CroisiEurope, où il a passé 3 ans comme alternant, Kevin Petit met beaucoup d’énergie dans son métier de commercial et sa passion des sports automobiles. Il n’a pas peur de gravir des montagnes et la performance, ça le connaît !
NORD ISERE économie N°105
Avec de très bonnes notes obtenues lors des examens du Bac +3 Responsable de Développement Commercial, le jeune homme finira dans le trio de tête de sa promotion. Pourtant, de son aveu même, les études ne le passionnaient pas jusqu’à ce qu’il trouve sa voie, le commercial, et le cursus approprié : l’alternance. « Je n’y vois que des avantages, explique Kevin Petit. Les cours à l’école sont opérationnels et concrets, on nous enseigne des matières que l’on peut mettre en application dans le poste en entreprise. De plus, on a d’emblée une posture professionnelle et on est motivé pour bien travailler, car il y a une perspective de recrutement à la clé. Et si on doit chercher du travail à l’issue de la formation, on connaît nos compétences et on est donc directement opérationnel ».
Quant à la filière commerciale, elle est lui venue naturellement car il avait dû, très jeune, faire de la prospection pour trouver des sponsors pour ses courses automobiles. « On peut être commercial dans tous les secteurs d’activité et moi qui suis curieux de nature, cette filière m’ouvre des perspectives… »
Sur les chapeaux de roue
Au sein d’oCCIgène, Kevin Petit a effectué un BTS Négociation de la Relation Client puis un Bac +3 Responsable de Développement Commercial du réseau Négoventis (CCI France), en alternance à l’agence lyonnaise de CroisiEurope. « Cette société est un partenaire histoire de la Team sportive créée par mon père, ils m’ont fait confiance et m’ont fait évoluer, témoigne t-il. Très actif, engagé, j’ai mis toute mon énergie dans les missions qui m’ont été confiées ». Il n’a pas peur d’aller au contact et
de faire de la prospection pure, au téléphone et même en poussant les portes !
Sur le secteur qui lui a été confié, le département du Rhône, il cherche des clients « groupes », à partir de 20 personnes, particuliers et entreprises. « Les croisières ont le vent en poupe, si j’ose le jeu de mots ! CroisiEurope est un des leaders de la croisière fluviale et je trouve plutôt agréable comme mission de vendre des vacances ! » Travailleur infatigable, il veut prouver qu’il peut concilier carrière professionnelle et passion personnelle. D’ailleurs il consacre une partie de son salaire à sa passion : les courses de côtes dans la catégorie monoplaces.
A l’aise sur tous les terrains
C’est une histoire de famille : son père a monté la « Team Petit Auto Sport » à Villefontaine, rejoint par son fils aîné, puis par Kevin en 2015. La saison dernière, celui-ci a été sacré champion de France de la Montagne dans sa catégorie, réalisant le grand chelem avec 10 courses remportées ! « C’est un sprint sur les routes sinueuses, entre les rochers et les ravins, c’est beaucoup d’adrénaline…, poursuit-il. Grâce à mon sport, je développe ma capacité de concentration et mon mental, cela me sert aussi dans mon travail ». Il lui faut environ 20 000 euros pour financer sa saison, il s’active beaucoup pour trouver des sponsors. Dans la vie de Kevin Petit, il y a donc beaucoup de passerelles entre activité professionnelle et loisirs personnels, les deux se nourrissant mutuellement.
Crédit photographie : Nicolas MILLET